Publié par Hel dans Articles le 12/05/2022 à 20:43
Eczéma et transpiration
Entre moiteur et odeurs, la transpiration est un phénomène naturel mais pas toujours agréable.
Lorsqu'en plus on fait de l’eczéma et que l’on a la peau fragile, recouverte de plaques rouges, irritées, enflammées… cela peut vite devenir un enfer.
Mais au fait, c’est quoi la transpiration ? Et comment mieux la traiter ?
Normalement, la température de notre corps doit se situer entre 36,1 et 37,7°C.
C’est l’hypothalamus, une glande située dans notre cerveau, qui se charge de contrôler et réguler cette température.
En dessous de cette fourchette de température, on parle d’hypothermie. Au-dessus, on parle d’hyperthermie.
Dans les 2 cas, il existe plusieurs stades. A chaque stade, notre corps réagira différemment.
Nous avons tous expérimenté en partie ces phénomènes.
Pour faire simple, lorsque nous avons froid, notre corps va chercher à se réchauffer par plusieurs procédés (c’est la thermogenèse). Notre rythme cardiaque augmente, nous avons des frissons et des tremblements…
A l’inverse, lorsque nous avons chaud, notre corps va chercher à se rafraîchir en mettant en œuvre d ‘autres procédés (c’est la thermolyse). Nous transpirons (nous suons). C’est une réaction naturelle de notre organisme pour réguler la température corporelle et qui va permettre à notre corps de se refroidir.
Nous transpirons tous plus ou moins selon les individus, mais trois grands paramètres vont augmenter notre température corporelle et notre transpiration (ou sudation) :
D’autres paramètres peuvent également influencer notre transpiration dans une moindre mesure comme nos émotions, la fatigue, l’alimentation, des médicaments…
Ainsi, hors activité physique et chaleur exceptionnelle, nous perdons en moyenne 1 litre de sueur par jour.
Sa composition dépend des individus, et varie en fonction de l’alimentation.
La sueur se compose majoritairement d’eau (99%). Mais elle contient également des minéraux (dont le chlorure de sodium, qui donne à la sueur son goût salé), des protéines, de l’urée, de l’acide lactique… Son pH est acide (compris généralement entre 4 et 6).
Situé dans notre cerveau, c’est l’hypothalamus qui gère la thermorégulation de notre corps.
Lorsque sa température devient trop élevée, il met en œuvre différents processus qui vont permettre d’évacuer la chaleur, notamment par la transpiration (la thermolyse).
La sueur va alors être sécrétée par les glandes sudoripares (ou sudorales), située sur tout le corps (les glandes « eccrines ») plus ou moins densément selon la localisation.
Concernant certaines zones de notre corps comme les aisselles, les glandes sudoripares sont de diamètres supérieurs et leurs sécrétions sont donc plus importantes (les glandes « apocrines »).
La transpiration en elle-même ne sent pas mauvais.
Avoir une transpiration malodorante ne signifie pas pour autant que l’on est « sale ».
En fait, la sueur en elle-même est quasiment inodore.
Ce sont les bactéries vivant sur notre corps (la flore cutanée ou microbiote cutané) qui vont dégager ces odeurs désagréables en dégradant (en « mangeant ») les éléments contenus dans la sueur (protéines, déchets organiques…).
Les zones situées dans les plis de peau et poilues vont accentuer ce phénomène en retenant plus de sécrétions et créer un milieu favorable à la prolifération des bactéries.
De même s’agissant des zones du corps où les glandes sudoripares produisent plus de sueur (les glandes « apocrines » au niveau des aisselles ou des parties génitales par exemple).
De plus, comme notre sueur contient en partie des déchets organiques, et qu’une partie de ce que nous consommons se retrouve dans ces déchets, notre alimentation aura également un impact plus ou moins prononcé sur ces odeurs de sudations (chou, oignon, alcool, charcuterie).
Même s’il est naturel, ce phénomène peut causer des désagréments ; surtout lorsque l’on a une peau sèche ou fragile, ce qui est typiquement le cas si l’on est sujet à l’eczéma de contact ou à l’eczéma atopique.
Pour aider à faire son choix, un petit rappel peut être intéressant.
On a tendance à appeler « déodorant » tout ce que l’on va s’appliquer sur la peau pour éviter de transpirer ou « sentir mauvais ». Mais en fait, il faut distinguer 2 types produits cosmétiques différents : les déodorants et les anti-transpirants.
Lorsque l’on a une peau fragile et sensible aux irritations ou de l’eczéma, il faut donc être particulièrement vigilant sur leurs effets et leurs compositions.
La transpiration est un phénomène naturel nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme. Il n‘est donc pas anodin de chercher à empêcher son bon fonctionnement.
Les sels d’aluminium, par exemple, sont connus pour leur pouvoir irritant et inflammatoire. Tout le monde a connu au moins une fois cette sensation désagréable de brûlure sous les aisselles. Il convient donc d'être attentif avant de choisir son produit et :
- éviter les ingrédients reconnus allergènes,
- éviter les substances irritantes (comme le sel d’aluminium – utilisé pour réduire la transpiration, ou le bicarbonate de sodium à trop forte concentration - utilisé comme antibactérien naturel),
- éviter les compositions incluant des huiles essentielles (préférer celles avec des eaux florales ou des macérats),
- éviter les parfums, les conservateurs...
- privilégier les compositions simples, avec peu d'ingrédients, naturelles, avec des certifications ou des labels (Slow Cosmétique ou COSMOS organic par exemple).
Quelques petites habitudes simples peuvent permettre d’être moins dérangé par sa transpiration lorsque l’on a une peau atopique, fragile, ou sensible
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